La vie à l'école est une expérience riche en échange par la découverte de théories et par l'apprentissage de la vie en communauté. Néanmoins, cette expérience n'est pas sans difficultés. Cette année, il a neigé plus tôt que la saison de la fourniture du chauffage. Ce qui évoquait au fur et à mesure l'augmentation de nombre d'absence des élèves.
Certes, chaque école son règle pour contraindre ce phénomène. À mes yeux, il existe 2 groupes qui apportent des arguments à l'appui de leur absence :
Premier groupe, ce sont les élèves paresseux. Il se plongent dans les jeux vidéo, ratent les examens, même trichent tout le temps. Ils n'aiment pas les cours.
Deuxième groupe, ce sont les élèves assidus. Pourquoi? Parce qu'ils travaillent jusqu'à minuit tous les jours. Ils veulent assimiler le plus possible, mais les repos sont aussi importants. Quand' ils n'ont pas énergie, ils ratent les cours parfois. Il me semble que l'absentéisme ne soit un problème pour les élèves assez bien.
Si on constate un absentéisme croissant chez les élèves, il faut se poser la question de ce qui n'intéresse pas, et pourquoi certains jeunes ne voient pas l'utilité de leur présence en cours. Il n'y a pas de hasard. Est-ce que c'est bien d'être présent en classe mais ne pouvoir point se concentrer sur les connaissances? À mon avis, l'école peut donner 2 plans pour les élèves, un pour les présents, un pour les absents.
L'absentéisme des élèves est une question qu'on ne peut se contenter de traiter comme telle, sans réfléchir plus largement au rôle de l'école, parce que l'école buissonnière n'a jamais été un idéal de vie pour les élèves.
Au-delà du simple aspect comptable, ces absences perturbent fortement la progressivité et la continuité de la formation non seulement de l'école, mais de la société. Quel que soit le type d'absentéisme constaté, pour l'école, il en résulte toujours l'échec. Certes, l'éducation nationale a sa part de responsabilité, mais les familles sont le plus souvent à l'origine de l'absentéisme des élèves. Notons que l'assiduité est une bonne habitude qui se prend dès le plus jeune âge. L'origine d'une telle attitude s'explique évidemment par un manque de rigueur de la famille.
À l'évidence, la plupart des procédures actuelles de lutte contre l'absentéisme sont inefficaces. Placer les jeunes en situation de responsabilité au sein de l'université même de l'école et du lycée est une solution nécessaire pour s'intégrer et se sentir utile à la collectivité. Avec l'objet, ils saisissent une balle au bond plus facilement.
Résoudre le problème de l'absentéisme et tenter d'y apporter des réponses, c'est véritablement casser les ghettos pour que l'école reste fermement le lieu de la culture et de l'apprentissage de la vie sociale.